Ayant grandi à l’étranger, Aretha Iskandar a passé tous ses étés à Barneville-Cateret dans la Manche.
La Normandie me manque pour plusieurs raisons, et notamment sa beauté
Qui suis-je ?
Je m’appelle Aretha Iskandar, j’ai 24 ans, je suis franco-indonésienne et ma mère est originaire de Barneville-Carteret, dans la Manche. J’ai grandi à l’étranger et j’ai passé tous mes étés dans ce département, c’est un lieu auquel je suis très attachée.
Après avoir effectué un certain nombre de voyages à l’étranger, étudié les Relations Internationales et la Musique, je suis tombée amoureuse du cinéma. Actuellement, je suis étudiante à l’École du Jeu, à Paris. Je lance un crowdfunding afin de réaliser mon prochain court-métrage « Prendre le Large » qui se déroulera à Barneville-Carteret pendant l’été 2023.
Avec mon film « Alex », court métrage de 2min20, sur le thème du rêve, réalisé en Italie durant l’été 2021, j’ai remporté cette année au Nikon Film Festival le « prix des écoles », décerné par un jury prestigieux composé d’Augustin Trapenard, Lyna Khoudri, Audrey Diwan, Pierre Lescure, Pascale Faure, Judith Chalier et présidé par Gilles Lellouche. Grâce à ce prix, mon film a été diffusé dans 14 salles de cinéma CGR en France, ainsi que sur la plateforme NIKON et la plateforme BrutX.
Voici le lien pour le découvrir
Cette reconnaissance professionnelle me donne de l’élan pour poursuivre mes projets artistiques et professionnels. Cet été notamment, dans le cadre d’un festival itinérant en Italie appelé Cinemadamare, j’ai réalisé avec le seul appui technique du festival, un court-métrage, « Violence Ordinaire », dans lequel je joue également. Si je devais résumer, j’ai une énergie colossale, une envie débordante, un amour fou pour le cinéma !
La Normandie et moi
La Normandie et plus particulièrement Barneville-Carteret est un endroit qui est très important pour moi. J’ai un rapport assez passionnel avec cette région. J’aime ses couleurs, sa météo qui ne fait que changer, ses paysages resplendissants, la gentillesse de ses habitants, la mer et ses grandes marées. C’est un endroit qui ravive aussi des souvenirs forts d’enfance et d’adolescence. C’est cette flamme et cette lumière que j’ai dans les yeux lorsque je suis là-bas que je souhaite retranscrire à l’écran.
Au-delà de sensations purement physiques que je ressens, j’y ai aussi une partie de mes racines, puisque la branche de mon grand-père maternel y est installée depuis de très nombreuses générations.
J’éprouve également de la fascination et de l’admiration pour les Normands qui sont très attachés à leur région et qui ne souhaitent pour rien au monde la quitter. À travers mon court-métrage c’est un sujet que j’interroge.
Mon rôle d’ambassadeur
J’ai décidé de devenir ambassadrice car je souhaite rencontrer des personnes attachées à la Normandie, qui pourraient également m’aider à soutenir et défendre mon film. Le court-métrage que j’envisage de réaliser est d’environ 25 minutes. Il raconte l’histoire de Paul et Nina, deux jeunes personnes qui s’aiment d’un amour fou mais qui aspirent à des futurs différents. Cette histoire est vue par le prisme de Paul. Dans ce film, je souhaite revisiter le sentiment amoureux et l’audace à travers des parcours de vie et des aspirations radicalement opposés.
L’histoire s’inspire de mon vécu, et met en exergue le déchirement intérieur qui se joue lorsqu’il devient impérieux de quitter la personne que l’on aime. C’est une ode à tous les amours qui n’ont pas pu exister. C’est un film qui se déroule dans les années 80. Je souhaite mettre en valeur la Normandie, la beauté de ses paysages, de ses lumières ainsi que le sentiment très fort d’attachement.
MON PROJET DE CROWDFUNDING :
Louer le décor, le matériel pour la lumière et le son, défrayer l’équipe pour le transport et la nourriture, louer une camionnette et des voitures pour se déplacer, défrayer les figurants, rémunérer les comédiens et les techniciens… Mon budget prévisionnel s’élève à 15000 euros et j’ai pour objectif d’atteindre 5000 euros avec mon crowdfunding. Pour réaliser ce film, je bénéficie déjà d’une aide de 5000 euros de Latitude Manche, et de 3000 euros du CNC dans le cadre d’un dispositif d’accompagnement à l’écriture.
Si le projet vous parle, n’hésitez pas à contribuer, toute contribution est la bienvenue ! Toutes les personnes qui contribuent à ce court-métrage (peu importe le montant) auront ma gratitude infinie et apparaitront dans le générique.
Vous souhaitez aider Aretha et soutenir son projet ? N’hésitez à participer à cette adresse