Ma Normandie ? Chaleureuse, intense, aventureuse
S’il est Normand de naissance, Maxime Berdeaux a quitté la région pendant de nombreuses années, s’installant à l’étranger, puis à Paris. Il y a deux ans, alors commercial dans le secteur du digital, ce papa de deux enfants (3 et 5 ans) fait le choix de revenir aux sources. Il s’installe au Vaudreuil et ouvre avec son meilleur ami, “Edmond” : un restaurant, véritable lieu de vie, à Val-de-Reuil, dans l’Eure.
Quel a été le déclic ? Pourquoi cette région ?
La vie parisienne a été riche et trépidante, mais les enfants grandissants et les envies d’ailleurs devenant plus pressantes, nous avons décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans la vie de notre famille. Revenir en Normandie n’était pourtant à ce moment-là pas l’option privilégiée.
Un projet initial devait nous emmener en Savoie à Annecy, en combinant télétravail et déplacement à Paris. Puis une autre option beaucoup plus attrayante a émergé : rejoindre et m’associer avec un ami à Val-de-Reuil. L'idée ? Ouvrir un établissement qui nous ressemblerait : restaurant, bar, lieu de vie avec des animations autour du vivre-ensemble, de l’écologie et de la fête.
Quelle image aviez-vous du territoire alors ?
Il a fallu faire le deuil du projet de vie à la montagne, avec le sentiment diffus que s’installer dans l’Eure revenait à retourner vers un territoire où je n’aurai pas grand chose à découvrir (j’ai grandi en Seine-Maritime), peu vivant et peu propice aux sports d’extérieur que j’affectionne particulièrement…
J’ai été vite rassuré quant aux atouts de notre nouveau chez nous. Entre baignade au lac des 2 Amants, falaises d’escalade à Connelles, trail en forêt de Bords et pistes cyclables à gogo, je sais maintenant que je n’aurai pas pu trouver meilleur terrain de jeux. Sans compter la proximité avec les commerces et les emplois.
Comment s’est passée la recherche de travail ? Et celle de votre conjointe ?
Puisqu’il y avait l’ouverture d’un établissement, il était primordial d’être dans une zone dynamique. La présence de nombreuses entreprises et industries dans la vallée de l’Eure a permis que ce soit un succès. Ma femme a également pu obtenir après quelques mois l’emploi qu’elle visait initialement, en rejoignant le service communication d’une collectivité.
Et votre intégration ?
La rapidité avec laquelle nous avons pu recréer un réseau de relations n’en finit pas de nous étonner. Beaucoup de circonstances ont aidé : être commerçant dans sa commune, l’entrée des enfants à l’école, s’impliquer dans les associations…
Notre plus grande satisfaction aujourd’hui est d’avoir pu nouer des liens d’amitié et rencontrer des gens avec qui nous partageons beaucoup de valeurs.
Qu’est-ce qui aurait pu faciliter votre installation ?
Trouver notre lieu d’habitation a probablement été le plus compliqué. Revers de la médaille d’un territoire attractif et pas trop éloigné de Paris, les prix de l’immobilier ont beaucoup augmenté après le Covid et les biens étaient rares…
Avec le recul, on peut s’estimer chanceux sur la façon dont l’installation s’est déroulée. Si toutes ces conditions n’avaient pas été réunies, notre première inquiétude aurait été “arriverons-nous à renouer rapidement des relations ?”. Un vrai coup de pouce en amont du déménagement aurait pu être de participer à des manifestations culturelles ou des rassemblements dans notre future commune. Et ainsi se rassurer sur le fait qu’on retrouverait sur place une vie locale riche en animations et une vie sociale épanouie.
La Normandie…
… m’a vu naître, grandir et étudier, puis je l’ai quittée pour d’autres horizons professionnels à la fin de mes études. Après un temps à l’étranger, c’est à Paris que j’ai posé mes valises pour une dizaine d’années.
La Normandie a alors été relayée au rang de destination ponctuelle pour des weekends à la campagne ou des escapades en bord de mer.
Nous voilà donc maintenant des vrais Normands bien installés. A y repenser, même en grandissant en Seine-Maritime, je ne me revendiquais pas spécialement de ces attaches normandes. Pendant l’époque parisienne, je commençais à réaliser que ces racines avaient leur importance, sans doute le fait d’être confronté à un autre cadre de vie. A présent, on peut dire 100% normand et fier de ma région !
01
Ma première surprise
La richesse et la diversité des gens rencontrés, Normands d’origine ou d’adoption
02
Le gros plus
La diversité des paysages et des activités
03
Le petit moins…
C’était attendu, mais pas toujours évident de trouver un rdv chez le médecin…
04
Des clichés à démonter
Une région pas si rurale que ça ! Et le camembert n’est pas le meilleur fromage (c’est le Neufchâtel !), et oui, il est possible de se baigner dans la Manche…
05
Mes découvertes et coins insoupçonnés
- La vallée de l’Eure, avec ses villages de vieilles pierres et ses villes dynamiques
- La Suisse normande pour l’aventure outdoor
- Les magnifiques (et peu fréquentées) plages de sable du Cotentin
