Basée à Fécamp, l’association a pour objectifs la défense et la promotion du patrimoine
Raynald Loisel, Président de l’association des amis du vieux Fécamp et du Pays de Caux
L'atout premier est la géographie, nous avons un littoral très important et de nombreux ports petits et grands
Pouvez-vous nous présenter votre structure en quelques mots ?
L’association a été créée en 1909, et fonctionne de façon permanente depuis.
Son objectif est la défense et la promotion du patrimoine, forte de ses 190 adhérents. Nous organisons notamment des conférences sur l’Histoire de la Normandie, notamment sur son passé médiéval et son passé économique – importants, tels que la Grande Pêche, la Bénédictine ou encore l’industrie textile.
Hormis les conférences, nous effectuons des visites extérieures (à titre d’exemple, la Maison sublime à Rouen, l’Aître Saint-Maclou.). Les visites sont ouvertes aux adhérents et non-adhérents.
Nous publions également des ouvrages. Par exemple, la bibliothèque de l’abbatiale de la Saint Trinité de Fécamp, par des universitaires sous la conduite de Stéphane Lecouteux, et qui paraît tous les deux ans.
Nous préparons d’ailleurs pour décembre 2023 un livre sur des auteurs normands ou ayant des liens avec la Normandie.
Pourquoi avez-vous rejoint le réseau de partenaires ?
Notre notoriété est limitée au Pays de Caux. Nous envisageons de pouvoir agrandir nos contacts et notre empreinte.
Nos projets pour 2024 : pouvoir agir dans le cadre du projet de la Région consacré à la Normandie Médiévale ; développer un partenariat avec les universitaires en particulier l’université de Caen ; avec le Centre de Recherches Archéologiques et Historiques Anciennes et Médiévales ou CRAHAM, avec qui nous avons des liens épisodiques.
Il en est de même avec des universitaires pour des conférences sur des auteurs normands.
Nous souhaitons préparer pour 2024 des livrets sur des villages cauchois qui ont des monuments ou un passé historique intéressant.
Il est également envisagé d’aller vers les touristes fécampois en leur proposant des visites de lieux ou des parcours historiques en y ajoutant des lieux d’accueil.
Le réseau Normandie attractivité doit nous permettre d’ouvrir nos relations pour réussir la mise en place de ces projets.
Il faut ajouter que le regard sur l’écologie ne nous est pas étranger, nous avons travaillé et produit des écrits sur le lin, sur les falaises, et des conférences sur la forêt et des déplacements in situ avec un professionnel.
Toute entreprise qui promeut des techniques de production plus écologiques peut nous intéresser.
Que diriez-vous aux personnes et/ou aux investisseurs qui hésitent encore à choisir la Normandie ?
L’atout premier est la géographie : nous avons un littoral très important et de nombreux ports, petits et grands (Le Havre, Rouen).
Autre atout : la région favorise l’industrie plus verte, par exemple dans le travail du lin, ce n’est pas le seul mais dans l’Eure, Natup Fibres a étiré le premier fil en lin mouillé 100% made in France.
La Normandie est le premier producteur mondial de lin et, pourtant, les métiers de transformation avaient complètement disparu.
C’est un bel exemple de relocalisation.
Hormis la richesse des industries actuelles, les autres atouts sont la proximité de la région parisienne, l’Histoire de la Normandie, les paysages, ou encore l’agriculture, qui de plus en plus favorise la vente de ses produits en direct.
Les industries polluantes dans la vallée de la Seine, doivent nous amener à devenir la région formatrice et innovante des moyens à mettre en place pour maîtriser cette pollution, et les risques inhérents à ces industries.