C’est au cœur de la campagne cauchoise, en Seine-Maritime, que Florent Port, ingénieur originaire du Nord, a fait le choix d’ouvrir Francofil. Une start-up innovante qui fabrique notamment des filaments pour imprimantes 3D en favorisant l’économie circulaire. Rencontre.
Après des études à l’ISPA (aujourd’hui Polyvia Formation), l’Institut Supérieur de Plasturgie en Alternance situé à Alençon, dans l’Orne, Florent Port a créé Francofil, à Manneville-la-Goupil, entre le Rouen et le Havre. L’objectif ? Proposer des filaments destinés à l’impression 3D aux PME, industriels et particuliers.
Au-delà des filaments standards, le Normand d’adoption a développé une gamme de filaments PLA Coproduit : une gamme de PLA, couplé à du coquillage comme la moule, mais aussi du café ou encore du blé.
Le plus ? La revalorisation de déchets pour apporter de la couleur naturelle à ses filaments. Une initiative qui permet de réduire le taux de plastique pur présent dans le filament tout en valorisant les déchets locaux.
Francofil propose ainsi des filaments originaux à base de coquilles de moules, d’huîtres, de Saint-Jacques, de chutes de blé, de drêches de bière, de marc de café… qui s’impriment comme du PLA standard.
Ces filaments sans colorants industriels ni additifs favorisent ainsi l’économie circulaire.
Grâce à son savoir-faire, Francofil travaille également pour l’industrie de pointe. L’aéronautique, l’automobile, la santé… Autant de secteurs qui ont besoin d’avoir leur propre matière, avec un cahier des charges bien précis. Francofil produit ainsi à façon, sur-mesure pour de grands noms du secteur. Cette expertise s’est traduite par ailleurs par la création d’une plateforme de fabrication additive FDM, impulsée par la Région et le cluster Normandie Aéro Espace.
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