Originaire de Montpellier mais Rouennais depuis 4 ans, Louis Thermy, 21 ans, côtoie la Seine de près chaque semaine. Et pour cause : membre du pôle espoir régional d’aviron, il s’entraîne sans relâche à Rouen, avec l’objectif avoué d’intégrer un jour l’équipe de France et disputer les JO 2028. Portrait.
Un coup de cœur
A l’origine, une simple découverte qui s’est transformée en coup de cœur, à l’âge de 14 ans. ” On a essayé l’aviron avec ma mère un jour, et j’ai tout de suite accroché. “ Fan des sports d’extérieur et de glisse, c’est tout naturellement que Louis se passionne pour cette activité ” qui demande de la précision. “
Doué, c’est avec plaisir et sérieux que le jeune homme poursuit sa pratique sur skiff après son départ de Montpellier. En cause ? Les études, qui le conduisent en Normandie, et notamment à l’INSA Rouen.
Il faut aimer se dépasser et chercher la précision. C'est un sport assez technique, il y a du travail, et il faut aussi aimer la glisse, le beau geste.
Une volonté de fer
S’il ne valide finalement pas l’école d’ingénieurs, Louis décide de poursuivre sa vie rouennaise, et s’inscrit en DUT mesures physiques, à Mont-Saint-Aignan. ” J’ai aussi souhaité rester à Rouen pour continuer ma démarche de haut niveau “ précise le jeune homme, qui a rapidement intégré le pôle espoir régional au sein du CNAR, le Club Nautique et Athlétique de Rouen.
En sportif aguerri, Louis rame en salle – sur un ergomètre, sorte de rameur pour les pros – ou sur Seine, 7 à 10 fois par semaine. ” Ce n’est pas la plus accessible de France à cause des marées, mais le cadre s’y prête bien quand même “ précise-t-il dans un sourire. Ce quasi mi-temps sportif hebdomadaire s’inscrit dans un objectif : intégrer l’équipe de France. ” Et si tout va bien, pourquoi pas les JO 2028…”.
Cohésion et esprit d’équipe
Par pluie, beau temps, froid, ou chaud : Louis rame, mais rarement seul.
” J’ai rencontré de nouvelles personnes, mais aussi trouvé d’autres opportunités de bateau, notamment à 4. Parfois à 8, sur des bateaux longs, ce qui est plus facile ici qu’à Montpellier. “ Le Normand d’adoption apprécie particulièrement la cohésion nécessaire pour la glisse. ” Tout le monde doit ramer ensemble, ne faire qu’un avec le bateau pour avancer le plus vite possible. “
Entre deux sorties de 12 à 20 km, et les études, le jeune étudiant s’autorise tout de même d’autres passions… sportives, elles aussi. ” Je fais du vélo, un peu de course à pied, du trail et je m’intéresse aux sports automobiles, notamment la formule 1. “ Récemment arrivé 18ème sur skiff senior homme au Championnat de France bateaux courts, le jeune homme souhaite continuer de faire mieux : ” J’aimerais atteindre la demi-finale, puis le podium, ce serait bien ! “
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