Amateurs de trail ou de course à pied, la Normandie est faite pour vous ! Et ce n’est pas Gaylord qui vous dira le contraire. Après la Seine-Maritime et l’Orne, ce sportif de 43 ans déménage cet été pour l’Eure : l’occasion d’éprouver de nouveaux terrains de jeux pour la course à pied, qu’il pratique chaque semaine. Portrait.
Le running : entre convivialité et performance
Originaire de Mont-Saint-Aignan, Gaylord Buré, gendarme, a toujours vécu en Normandie. Commandant de compagnie adjoint âgé de 43 ans, il a découvert la course à pied il y a 15 ans. « Je suis footballeur à la base, mais la répétition de blessures m’a porté vers un sport moins contraignant, avec moins de contact. » Son premier objectif ? Rejoindre un club pour partager la pratique. Mais au-delà de la convivialité, Gaylord se prend très vite au jeu : « les résultats arrivent et la performance et la progression deviennent de beaux challenges. Pas forcément la recherche des podiums mais surtout la progression de soi-même. »
Ce n’est pas une drogue, une nécessité ou un exutoire ; il me faut une activité et ça m’apporte une rigueur, c’est un vrai loisir !
Avec 5 activités par semaine d’1h à 1h30 complétées par des séances « de long », qui durent plus de 2h, Gaylord s’épanouit et progresse dans la course. « Avant de partir, je sais la séance que je vais faire, je programme l’itinéraire et la durée, avec un plan » confie-t-il. Très investi, le Normand fait également preuve d’un bel engagement associatif ; il a été président du club de Montville, fondateur du club de Fontaine-le-Dun, près de Dieppe ou encore vice-président du club de Doudeville, près d’Yvetot.
« On ne s’arrête pas aux séances, on se retrouve pour des moments conviviaux en dehors du sport ; c’est collectif par le partage, en courant, mais aussi en organisant des choses, ou à travers des voyages pour participer à des marathons extérieurs. » Ces différents engagements normands, lui ont permis, non sans fierté, d’organiser ou de participer à plusieurs reprises à des courses caritatives.
La Normandie, un super terrain de jeu(x)
« Actuellement, je cours à la Ferté-Macé, dans l’Orne : il y a une base nautique à proximité de mon travail, cela me permet de m’entraîner, et d’être disponible » précise l’officier, qui a quitté la Seine-Maritime il y a 2 ans et demi. En dehors des heures d’astreinte, c’est à Bagnoles-de-L’Orne, à 6 km de là, qu’il bat la forêt chaque semaine. « Il y a une station de trail et e cadre est vraiment magnifique. J’ai grandi dans le 76 et je suis un peu chauvin, mais je dois reconnaître que l’Orne est un très beau département, apaisant et très accueillant. » La station, qui prospère, et s’ouvre par ailleurs au gravel, correspond à tous les niveaux : « il y a une multitude de parcours très bien entretenus, bien organisés, les terrains sont variés, avec un peu de relief. »
La forêt permet aussi de moins traumatiser les articulations… et puis le cadre est tellement beau… ça permet d'enlever le côté répétitif de la course à pied et de travailler la musculation !
Autre coup de cœur, cette fois dans le Calvados, à la Roche d’Oëtre, au cœur de la suisse normande, où il se rend parfois. « Ma première impression : être à la montagne, pas en Normandie. Le paysage est aussi magnifique, avec une hauteur de vue assez différente. » Dans le cadre de sa mutation professionnelle, le runner découvrira avec sa femme et son fils cet été les sentiers de Louviers. « J’ai déjà repéré une piste d’athlétisme à 500 m de la brigade, il y a aussi une forêt, une voie verte… ça fait partie des choses que je regarde à chaque fois » confie-t-il dans un sourire.
Marathons et autres compétitions
Côté compétitions, le lieutenant peut se targuer de quelques belles réussites : 4ème en 2018/2019 aux 16 km du pont de Brotonne ; une victoire il y a deux ans avec deux collègues pour la Normandie, aux championnats de France de gendarmerie… « Medhi Frère y participait – je me suis classé 9ème et j’ai été champion de France dans la catégorie officiers. J’ai eu aussi la chance de gagner quelques courses, y compris où j’habitais près de Montville, une belle victoire, en présence de mes parents. »
Son prochain challenge ? Le marathon Seine-Eure, le 20 octobre prochain. Trois mois pour se préparer, avec un but, des séances prévues, agendées. « Être muté à Louviers, c’est la bonne occasion : je vais profiter d’un nouvel environnement pour me relancer » explique Gaylord qui avait arrêté les entrainements exigeants en termes de temps avec la période covid et le travail. Son record à battre ? 2h57. Avec un départ de Louviers le jour de son anniversaire, « les planètes sont alignées pour que je le tente ! »
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