Sur le territoire de Caen-la-mer, Cyceron est une plateforme d’Imagerie biomédicale où sont menées des recherches depuis 1985. Le centre héberge des unités de recherche à la réputation internationale, tout en mettant à disposition du matériel technologique de très haut niveau et un ensemble unique de laboratoires sur le même site. Rencontre avec Benoît Haelewyn, directeur général du GIP (Groupement d’Intérêt Public) qui gère la structure.
20 millions d’euros d’équipements lourds
Basé au sein de Epopea Park (sur le plateau nord de Caen), à proximité immédiate du GANIL (Grand Accélérateur National d’Ions Lourds), le site de Cyceron représente environ 8000 m2 de bâtiments dans lesquels sont hébergés près de 20 millions d’euros d’équipements lourds. Laboratoires de biologie cellulaire et moléculaire, appareils d’imagerie type IRM… ces équipements permettent d’effectuer des recherches à toutes les échelles du vivant.
Cyceron est source de plusieurs partenariats – déjà dans son consortium – avec l’université de Caen, le centre de lutte contre le cancer François Baclesse, le CHU de Caen Normandie, des collectivités territoriales (la communauté urbaine Caen-la-Mer, la région Normandie), des organismes nationaux de recherche (CNRS, l’Inserm, CEA), et le GANIL. Cyceron est un peu comme un contenant, un écrin qui va permettre d’accueillir différents programmes de recherche, d’institutions, de formations…'
Hébergement de programmes de recherches internationaux
Chercheurs, techniciens, ingénieurs, administratifs… En tout, près de 300 personnes sont rattachées à la structure. Cyceron héberge des équipes de recherche de tous horizons, mais également l’institut de recherche BB@C (recherche sur les interactions entre sang et cerveaux), des formations universitaires et des entreprises. Ainsi différents programmes de recherche nationaux et internationaux se côtoient sur un même site.
Plusieurs thématiques de recherche sont réalisées à partir des équipements de Cyceron. Par exemple, les cardio-sciences, avec l’étude des lésions myocardiques/infarctus, la cancérologie, avec l’étude des stratégies thérapeutiques contre les tumeurs cérébrales, ou encore un vaste champ d’études en neurosciences, allant du développement cérébral de l’enfant aux troubles post-traumatique des attentats du 13 novembre, en passant par des études neuro-vasculaires portant notamment sur les accidents vasculaires cérébraux ou le vieillissement cérébral, sain et pathologique.'
C’est cette concentration à la fois de technologie de haut niveau et de savoir-faire des unités de recherche hébergées qui fait sa force et qui fait de Cyceron un site unique.
Agrandissement
Fort de sa notoriété, la structure connaît une croissance importante depuis 10 ans, accueillant chaque année près de 10% de personnes en plus. Pour répondre à cette demande, des projets d’agrandissement sont à l’étude pour l’horizon 2026-2027.
L’idée est de renforcer le lieu de collision où praticiens hospitaliers, étudiants, chercheurs et enseignants-chercheurs, ingénieurs et entrepreneurs pourront habiter Cyceron ensemble et donc monter des projets collectifs. Cela permettra de favoriser le développement de jeunes entrepreneurs, de jeunes pousses qui souhaiteraient développer leur start-up ou leurs entreprises à partir de nos équipements lourds et donc à partir de la Normandie '
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