Si la Normandie est une région où il fait bon vivre, il y fait aussi bon innover et entreprendre. Incubateurs, accélérateurs, pépinières, investisseurs, réseaux : les startupers trouvent ici un écosystème complet pour accompagner leurs projets à chaque stade de leur développement.
1/ On y cultive les bonnes idées
Même une idée de génie a besoin d’un peu d’engrais et de temps pour germer. Alors ici, on les bichonne, grâce à un réseau d’incubateurs répartis sur le territoire, des plus généralistes (Kpsul à Vernon, Ilo21 à Saint-Lô, Le Générateur à Granville, StarTech61 à Alençon…) aux plus spécialisés. Si Pépite Normandie accompagne les envies d’entreprendre des étudiants, KATAPULT se consacre aux projets d’entreprises socialement innovantes et Caen la mer by Les premières, aux initiatives portées par des femmes.
Implanté à Caen et Rouen, Normandie Incubation est l’un des 19 incubateurs de la recherche publique labellisés par le ministère de la Recherche. Les porteurs de projets y sont accompagnés via l’Itinéraire Sterne, pour valider leur idée et leur désir d’entreprendre ou par l’incubateur proprement dit pour créer leur entreprise grâce à une vingtaine de services à leur disposition. Depuis sa création en 2000, Normandie Incubation a accompagné 357 projets, contribué à la constitution de 237 entreprises et à la création de 2 500 emplois.
Parmi eux, des leaders aujourd’hui reconnus comme Yousign, Genexpath ou Sysnav…
La spécificité de Normandie Incubation réside dans sa capacité à lier les projets aux laboratoires de recherche, à les accompagner dans leur globalité, ainsi qu'à sa neutralité et son statut de tiers de confiance. "
2/ On booste le business des start-up
Une fois leur concept validé et l’entreprise lancée, certains projets nécessitent un accompagnement rapproché pour poursuivre leur développement. C’est le cas, en particulier, des start-up à forte densité technologique pour lesquelles l’accès au marché est souvent long et complexe.
Pour elles, l’accélérateur NormanDeeptech (porté par Normandie Incubation et Normandie Valorisation) propose un accompagnement (6 à 24 mois), pour opérer les levées de fonds, passer à l’échelle pré-industrielle ou se développer à l’international… Un dispositif qui attire d’ailleurs en Normandie des start-up deeptech venues de l’extérieur, principalement d’Ile-de-France.
En 2022, BPI France a également lancé son Accélérateur normand. Il accompagne 24 TPE et PME locales (3 ans d’existence, 10 collaborateurs minimum) en quête de croissance.
De son côté, le Crédit Agricole a implanté un accélérateur dans chacune des deux grandes agglomérations normandes. Au MoHo, le Village by CA de Caen épaule chaque année une quinzaine de start-up spécialisées dans les domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’alimentation (santé/bien manger).
Les jeunes pousses en quête d’appuis peuvent aussi frapper à la porte de l’AD Normandie, qui a développé pour elle le programme Fast Forward Normandie, pour faire grandir leur business comme leur réseau.
3/ Le réseau est à taille humaine
Si le réseau est essentiel pour une entreprise, il l’est encore plus pour une start-up qui a besoin de tisser un réseau de partenaires et d’investisseurs avant même d’être rentable. Quand, dans les grandes agglomérations comme Paris ou Lyon, approcher le patron d’un groupe industriel ou le directeur d’un fond relève de l’exploit, ce scénario reste totalement réalisable à l’échelle de villes comme Caen, Rouen ou Le Havre.
Ici, les réseaux professionnels restent accessibles. Les liens sont simples à établir et à maintenir. "
4/ La recherche et l’enseignement supérieur sont au top
Pour développer leurs produits ou services, certains porteurs de projets doivent faire appel au savoir-faire des laboratoires de recherche. D’autres ont besoin d’accéder à un vivier de personnels formés et opérationnels sur des compétences scientifiques et techniques avancées. S’intégrer dans un environnement qualifié en matière d’enseignement et de recherche est donc essentiel pour une start-up.
Avec trois pôles universitaires reconnus (Caen, Rouen, Le Havre) et une centaine de laboratoires de recherche académiques, les start-up disposent en Normandie d’un terreau particulièrement favorable à leur essor.
Composante de Normandie Université, Normandie Valorisation a, dans ce contexte, pour rôle de transformer les résultats de recherche des laboratoires en produits ou services utilisables sous forme de licences… ou en nouvelles start-up !
5/ Les investisseurs répondent présents
En matière de création d’entreprise, le financement reste le nerf de la guerre. YesweHack, Yousign, Robocath, Sinay ou plus récemment Cleyrop : toutes ces start-up normandes aujourd’hui matures ont pu bénéficier du soutien de Normandie Participations.
Créé par la Région en 2016, ce fonds d’investissement régional reste, avec 100 millions d’euros, l’un des mieux dotés et les plus actifs de l’Hexagone.
Les banques régionales jouent elles aussi leur rôle. Avec CA’IN, un fonds de capital risque doté de 8 millions d’euros, le Crédit Agricole Normandie et le Crédit Agricole Normandie-Seine accompagnent les start-up normandes les plus innovantes par des prises de participation en capital.
La Caisse d’Epargne Normandie a, elle, créé en 2023 la banque d’affaires Axe Cen pour soutenir les projets de la Tech Normande… À leurs côtés, les start-up normandes peuvent aussi trouver des entreprises d’investissement territorial et des réseaux dédiés comme Normandie Business Angels.
6/ Il y a forcément une adresse pour vous
Une fois sur les rails, une start-up a besoin de trouver des locaux pour y installer ses équipes et ses équipements. La Normandie dispose d’une offre complète en immobilier d’entreprises, de l’espace de coworking au centre d’affaires en passant par les pépinières. Certaines d’entre elles se sont d’ailleurs fait une spécialité d’accueillir les start-up après leur période d’incubation, comme le Hub 4.0 et le Hall 24 à Rouen, Plug’n’work à Colombelles.
Le MoHo, un lieu unique en Normandie
À Caen, le MoHo regroupe, au sein d’un espace de 7 500 m2 quelque 70 entreprises (260 salariés), 21 start-up (75 personnes), mais aussi étudiants, travailleurs indépendants, chercheurs…
Ce lieu novateur, ouvert en 2021, est animé autour de programmes et d’événements conçus pour favoriser les rencontres.
“ Nous facilitons la mise en relation des start-up avec toutes les composantes de l’écosystème local “, souligne Pierre Leschales, responsable des programmes à impact au MoHo.
C’est ici, par exemple, que la start-up Pimpant a rencontré les Laboratoires Gilbert, devenu partenaire industriel et actionnaire. Ou que le créateur de Data Dunk, Samba Diaw, a été accompagné par la Caisse d’Épargne Normandie, qui y a aussi ses bureaux…
7/ L’écosystème est uni
Tous les acteurs concernés vous le diront : les deux principales capitales économiques normandes, Caen et Rouen, ont une approche culturelle de l’innovation complètement différente ! Et des méthodes de détection et d’accompagnement des projets qui le sont tout autant. Pour autant, “il y a une véritable unité territoriale à l’échelle régionale, qui facilite l’accès des start-up aux dispositifs présents sur le territoire. C’est une vraie force”, insiste Laurent Protin, directeur de Normandie Incubation.
Résultat : le constat d’une vraie complémentarité entre tous les membres de l’écosystème dédié aux start-up normandes.
Nous avons tous les mêmes valeurs, le même objectif : accompagner les porteurs de projets et les faire réussir "
8/ Chaque start-up peut trouver sa place
Santé, numérique, énergies, automobile, agriculture… Comparée à d’autres régions, la Normandie affiche une grande diversité économique. Preuve en est des pôles de compétitivité – Pôle TES (électronique et numérique), Hippolia (filière équine), Nextmove (automobile), Cosmetic Valley, Valorial – et des grandes associations professionnelles – (Aéronautique), Logistique Seine Normandie, NWX – présentes sur le territoire.
La région en tire non seulement une grande résilience économique, mais aussi une capacité à faire éclore et accueillir des start-up innovantes dans tous les secteurs. “Avec des filières variées et actives, tous les projets trouvent une place en Normandie et accèdent facilement à des clients et des partenaires potentiels”, observe le président de la French Tech Normandie.
9/ Des événements dédiés
Start-up week-end à Caen et Saint-Lô, Normandie4Good, Agreen Start-Up, FÊNO, Codeurs en Seine… Rien de tel que des événements pour réseauter, se challenger et faire parler de son projet. Et la liste est longue en Normandie ! Très active, la French Tech Normandie organise différents rendez-vous pour les jeunes pousses : convention de levée de fonds Viking Days, échanges avec les secteurs plus traditionnels via le ‘Pitch & Match’, ou rencontres d’affaires “Je choisis la French Tech”…
A l’extérieur, le cluster des entrepreneurs du numérique NWX emmène chaque année un parterre de start-up normandes au salon VivaTech. Équivalent européen du CES de Las Vegas, ce rendez-vous international rassemble à Paris le meilleur de la tech et de l’innovation. La Normandie est la seule région à ne pas y présenter un stand institutionnel, mais un échantillon (18 en 2024) de start-up représentatives du territoire, sous la bannière “We are Normandy”. Une belle occasion de se mettre en avant !
10/ Une qualité de vie incomparable
Parce qu’il n’y a pas que le travail dans la vie ! Avec la mer à proximité, un coût de la vie abordable, une vie culturelle et sociale bouillonnante, la Normandie vous promet d’allier les équipements des grandes agglomérations à la qualité de vie des territoires à taille humaine… Pourquoi s’en priver ?
Success stories normandes
